
La chanteuse d'origine congolaise résidant à Liège en Belgique, « Tatouages » est déterminée à faire valoir la chanson féminine tant nationale que continentale à travers des ½uvres qu'elle concocte journellement pour le plaisir des mélomanes.
Artiste ayant un avenir radieux devant lui, elle ne fait nullement la musique pour le succès. Il lui faudra d'abord prouver au public ce dont elle est capable de faire afin que ce dernier puisse la découvrir à travers la profondeur de sa thématique.
Elle ne cesse pour cela de dire « qu'une femme qui prend des engagements dans quel que domaine que ce soit doit avoir de la taille en ce qui concerne la musique par exemple elle doit savoir chanter l'histoire.
Travaillant ses textes avec métaphorise, parce qu'elle est une parolière incontestable et rarissime dans la classe des artistes musiciennes féminines, Tatouages a vraiment un regard attentif sur l'évolution de la chanson congolaise qui maîtrise, du reste, avec dextérité par rapport aux autres.
Son séjour à Kinshasa est une occasion qu'elle met à profit pour prouver qu'elle est venue faire la différence en démontrant que la femme aussi est capable de faire quelque chose dans ce domaine.
Possédant toute une bibliothèque des textes bien raffinés, elle a déjà produit un disque baptisé « Kasaï » pour remercier sa maman qui, depuis sa tendre jeunesse ne cessait de la cajoler en la surnommant de l'identité de cette province qui compte de nombreuses voix dans la musique contemporaine.
Renfermant 12 titres, cet opus, elle l'avait travaillé avec le concours de quelques grandes sommités de la chanson africaine évoluant en Europe, notamment les guitaristes Dizi Mandjeku et Alain Makaba ainsi que les frères Touré Kunda sans omettre l'½il regardant de l'arrangeur Maika Munan qui y a apporté du sien.
A Kinshasa, Tatouages va s'atteler à écrire ses textes et faire la première partie de l'enregistrement de son prochain opus qui va s'intituler « Plus que moi, tu meurs ».
Qu'on se le dise !
Kingunza Kikim Afri
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